Logorama & Co

Synopsis

A travers six courts-métrages d’animation réalisés ces deux dernières années, nous explorons des sociétés où l’image et l’individu se confondent. Depuis la préhistoire, jusqu’à un futur imaginaire, en passant par notre monde contemporain revisité, des individus se dressent pour lutter contre ces sociétés ou simplement tenter d’y survivre.

Par exemple « Logorama » (Oscar du meilleur court-métrage d'animation et César du meilleur court-métrage 2011) où des animaux sauvages lâchés dans la ville provoquent une course poursuite effrénée et bien d'autres catastrophes.

Critiques

Le seul défaut de cette compilation est de réunir des films dont les plus célèbres ont été vus et revus : Logorama du collectif H5 a été présenté à Cannes en 2009 avant d'obtenir l'Oscar du court métrage d'animation l'année suivante. Pixels de Patrick Jean a enchanté la Toile lors de sa mise en ligne au printemps 2010.


Ces deux grands succès sont ici accompagnés de quatre autres courts métrages d'animation, L'Homme à la Gordini de Jean-Christophe Lie, Fard de David Alaport et Luis Briceno, La Vénus de Rabo de François Bertin et Rubika réalisé par une demi-douzaine d'animateurs à l'école Supinfocom d'Arles.


Au total, une petite heure entre animation traditionnelle et délires numériques. Ces derniers obtiennent une courte majorité, si l'on inclut le très inquiétant Fard qui met en scène une dystopie grise et assez conventionnelle pour en faire surgir des images d'autant plus dérangeantes qu'il ne s'agit que d'échantillons minuscules de la réalité.


Rubika invente une cosmogonie basée sur le jouet du professeur hongrois. Logorama et Pixels font s'abattre l'apocalypse sur - respectivement - la Californie et New York. La première est engloutie dans un océan rendu furieux par la prolifération des marques commerciales, la métropole de la Côte Est est détruite par la résurgence de jeux vidéo de la première génération (Donkey Kong, Pong, Tetris...).


Les deux films qui recourent à l'animation traditionnelle ne sont guère plus rassurants. La Vénus de Rabo part à la recherche d'une préhistoire où les contraintes du travail à la chaîne (la peinture pariétale d'un train de mammouths) contrarient aussi sûrement la libido que les tracas du XXIe siècle.


A partir de l'imagerie de la France pompidolienne (les pulls à col roulé, les Renault de sport, les HLM), L'Homme à la Gordini se déploie en un délire graphique et narratif d'une intensité si constante que l'on sort presque épuisé des six minutes que dure sa projection.

Parce qu'au bout du compte, même anciens, ces films n'ont jamais été vus que sur de petits écrans, ils méritent bien d'être montrés en salles.

Le Monde

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Entretien

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