Dracula Untold

Synopsis

L’histoire débute en 1462. La Transylvanie vit une période de calme relatif sous le règne du prince Vlad III de Valachie et de son épouse bien-aimée Mirena. Ensemble, ils ont négocié la paix et la protection de leur peuple avec le puissant Empire ottoman dont la domination ne cesse de s’étendre en Europe de l’Est. Mais quand le sultan Mehmet II demande que 1000 jeunes hommes de Valachie, dont le propre fils de Vlad, Ingeras, soient arrachés à leur famille pour venir grossir les rangs de l’armée turque, le prince doit faire un choix : abandonner son fils au sultan, comme son père l’a fait avant lui, ou faire appel à une créature obscure pour combattre les Turcs et par là même assujettir son âme à la servitude éternelle. Vlad se rend au pic de la Dent Brisée où il rencontre un abject démon et conclut un accord faustien avec lui : il acquerra la force de 100 hommes, la rapidité d’une étoile filante et les pouvoirs nécessaires pour anéantir ses ennemis, en l’échange de quoi, il sera accablé d’une insatiable soif de sang humain. S’il parvient à y résister pendant trois jours, Vlad redeviendra lui-même, et sera à même de continuer à protéger et gouverner son peuple, mais s’il cède à la tentation, il entrera le monde des ténèbres pour le restant de ses jours, condamné à se nourrir de sang humain et à perdre et détruire tout ce et ceux qui lui sont chers.

Critiques

Critique et entretien par Caroline Vié / 20 Minutes


Comment le roi des vampires a-t-il pris le goût du sang? C'est ce que révèle Dracula Untold de Gary Shore où Luke Evans incarne Vlad l'empaleur avant qu'il ne devienne le héros maléfique popularisé par le roman de Bram Stoker..

Batailles spectaculaires et effets spéciaux servent d'écrin à la performance de Luke Evans, nouvelle incarnation de Dracula qui porte cette fresque horrifique sur des épaules couvertes d'une impressionnante armure. Il a confié à 20 Minutes comment il avait mordu dans son rôle...


Quelle a été votre première réaction quand vous avez su que vous alliez jouer Dracula?

J'ai été excité comme une puce puis totalement terrorisé car de grands comédiens sont passés par là avant moi. Je ne me suis rasséréné quand m'en disant que le Dracula que j'allais montrer n'a jamais été vu auparavant. J'incarne une version jeune du vampire avant qu'il soit perverti. Cela me donnait une grande liberté. Je ne me sentais intimidé que parce que c'est la première fois que je tiens la vedette d'un film.

Quelle est l'interprétation du vampire qui vous a le plus marqué?

J'aime beaucoup celle de Bela Lugosi en 1931 que je trouve très poétique, mais si je dois avouer avoir reçu une influence, ce serait plutôt celle de Gary Oldman dans la version de Francis Ford Coppola en 1992. Comme lui, j'ai essayé de rendre le personnage aussi sexy qu'inquiétant. Je doute cependant d'être parvenu à dégager le même potentiel de séduction.

C'est parce qu'il est sexy que Dracula continue à faire rêver?

On ne peut pas exclure la dimension érotique d'un héros qui mord ses victimes dans le cou. C'est un seigneur de guerre, un homme qui sait se battre et qui exsude la virilité. C'est cela qui fait encore vibrer les créateurs et le public. La légende de Dracula est tout aussi indémodable que le sexe.

Était-ce un rôle très physique?

Extrêmement car je suis de presque tous les plans. Les films où j'avais à me battre jusqu'alors étaient des œuvres où je partageais la vedette et les coups avec d'autres comédiens. Contrairement aux Trois mousquetaires (Paul W. Anderson, 2011), je devais assurer tout seul sur Dracula Untold où je participe à des affrontements impressionnants.

C'était si dur que ça?

Quand on voit des centaines de figurants armés débouler sur soi, on ne fait pas le fier! Très peu de chose était réalisé en image de synthèse et tout était donc répété au millimètre près pour que j'évite de prendre un sabre ou une lance dans la figure. J'étais bien fatigué à la fin du tournage.

Vous aviez mal aux dents?

En fait, je ne porte pas beaucoup le dentier! Je ne suis un vampire que très peu de temps à l'écran. Les séances de maquillage m'aidaient à me concentrer, à mieux réfléchir à l'évolution de mon personnage, un homme bien qui devient un monstre malgré lui.

Vous verriez-vous reprendre le rôle pour une suite?

J'adorerais ça. J'aimerais bien continuer à faire exister Dracula dans différentes époques. C'est un personnage quasiment inépuisable. Ce qui explique aussi qu'il continue à faire rêver. Si on me propose un scénario aussi original et aussi riche que celui de Dracula Untold, je ne demande pas mieux que de remettre mon dentier.


Newsletter

Recevez la programmation du cinéma chaque lundi ainsi que des informations sur nos événements.

Note : veuillez remplir les champs marqués d'un *.

Cinéma Le Vagabond

3 Bis Bd de la république

10200 Bar sur Aube

Tél : 03.25.27.99.30