Les gardiens de la galaxie

Synopsis

Peter Quill est un aventurier traqué par tous les chasseurs de primes pour avoir volé un mystérieux globe. Lorsqu'il découvre le véritable pouvoir de cet objet et la menace qu'il fait peser sur la galaxie, il conclut une alliance fragile avec quatre aliens: Rocket, un raton laveur fin tireur, Groot, un humanoïde semblable à un arbre, l'énigmatique et mortelle Gamora, et Drax le Destructeur, qui ne rêve que de vengeance...

Critiques et infos

Entretien avec le réalisateur sur www.premiere.fr

 

Voici la version longue de l'interview du réalisateur des Gardiens de la Galaxie parue dans le dernier numéro de Première, spécial été (avec La Planète des Singes L'Affrontement en couverture).

 

 

L'année dernière tu disais « si les Avengers sont les Beatles, Les Gardiens seront les Rolling Stones », promesse tenue ?

Ouais ! On est carrément la version sale, malpolie et barrée d'Avengers, moins présentable, plus haut en couleur, ambigu niveau morale... ma promesse tient toujours !

Ces superhéros sont beaucoup moins connus que les autres, Les Gardiensest-il l'outsider de l'écurie Marvel ?

Oui, je pense d'ailleurs que c'est ce dont traite le film au fond : un groupe d'outsiders, ou même de losers si tu veux. Ce sont des criminels, des laissés pour compte, ils ne s'intègrent nulle part ailleurs. En fait il n'y a que lorsqu'ils se rencontrent qu'ils commencent à se sentir à leur place, avec ce léger sentiment de camaderie qui se développe entre eux.

Est-ce un avantage ? Tout le monde dit qu'on t'a laissé beaucoup de liberté.

C'est génial comme position. Au départ je suis un grand fan des comics Marvel. Du coup, j'ai eu la chance assez unique de pouvoir créer une nouvelle branche à leur univers au cinéma, une toute nouvelle galaxie, avec une équipe talentueuse qui m'épaulait. Cette expérience a été très amusante, et effectivement j'ai été assez libre pendant tout le long.

Pour l'instant la promo ne met pas vraiment les méchants en avant...

En réalité les méchants sont 4 : Ronan, Thanos et Nebula, sans oublier Korath. Mais c'est vrai que parmi eux, c'est Ronan qui a un objectif vraiment flippant, dans l'histoire c'est lui le plus diabolique.

Les Gardiens est un film d'action SF, mais c'est aussi une comédie, non ?

Les personnages sont super drôles mais je ne le vois pas comme une comédie. C'est un film d'aventure dans l'espace, et il se trouve que la comédie s'incruste à l'intérieur, c'est comme ça. Tu sais, les films les plus marrants que j'ai vus n'étaient pas des comédies ! Des films comme Die Hard, qu'on ne qualifierait jamais de comédie, mais qui contiennent tellement d'humour... Pareil pour Les Gardiens : la comédie vient des personnages, pas de gags précis. L'humour découle de la rencontre improbable de ce groupe de gens bizarres. Pour moi l'émotion comptait plus que la comédie.

A propos de Die Hard, tu n'étais pas fan du slogan "free McTiernan", maintenant qu'il est libre ça t'inspire quoi ?

J'aimerais surtout le voir refaire un grand film. On verra bien.Tu as fait Horribilis, une comédie d'horreur SF, puis Super, un film de superhéros complètement barré... Finalement Les Gardiens, ce ne serait pas un mélange des deux ?

Je pense qu'assez ironiquement, Les Gardiens sont en quelque sorte le miroir inversé de Super. Dans Super, je faisais exprès de mélanger les genres, de façon à mettre le spectateur mal à l'aise. Pour LesGardiens, c'est la même chose, sauf que ce n'est pas fait pour mettre mal à l'aise, c'est pour aller le plus loin possible dans tout ce que l'histoire permet d'offrir. De la comédie, des séquences d'action incroyables, du drame, des scènes épiques dans l'espace... Tout ça pour rassembler les spectateurs, dans l'idéal. Sauf que je ne sais pas vraiment qui est mon public sur ce coup. Quand j'ai fait Super, je savais parfaitement que ce n'était pas pour tout le monde, seul un public restreint allait apprécier. Je pense que Les Gardiens est rassembleur et en plus c'est un cadeau pour les cinglés qui attendent ce genre de film décalé, mais à un niveau blockbuster. Et ils sont nombreux !

Bon, et la suite ?

Je veux tourner une suite, d'ailleurs j'ai signé. Si le film marche, bingo. Franchement je brûle d'impatience ! C'était la meilleure expérience de toute ma carrière, et pourtant j'estime avoir été verni jusqu'ici. Mais l'équipe, le casting, la prod... J'aimerais m'y remettre tout de suite.

 

Propos recueillis par Yérim Sar (@YerimSar)

Retrouvez l'integralité de cet entretien en cliquant ici: premiere

A propos de la Bande Originale

Les Gardiens de la Galaxie : le choix de la BO expliqué par James Gunn

 

Publié le 07 août 2014 à 10:20, par J. M.

sur ma chaine étudiante.fr

 

L'un des points forts des "Gardiens de la Galaxie" est évidemment sa BO phénoménale. Pour Vulture, James Gunn a expliqué pourquoi et comment il avait constitué sa playlist

Les Gardiens de la Galaxie : le choix de la BO expliqué par James Gunn CINÉMA

Tous ceux qui ont déjà eu la chance de voir Les Gardiens de la Galaxie : en plus du style space-opéra totalement décalé, des personnages déjantés, de l'humour hyper osé et des scènes d'action à couper le souffle, ce qui contribue au carton du film est également sa BO plutôt géniale. Une compilation des plus gros tubes des années 70/80 qui marche à merveille. La scène d'intro des Gardiens de la galaxie donne d'ailleurs le ton. Chris Pratt, alias Star Lord débarque sur une planète dévastée et entame sa quête d'un trésor au son de Come and Get Your Love de Redbone, petite danse à l'appui. Des choix décalés et osés, sur lesquels le réalisateur James Gunn est revenu pour Vulture.

 

La pop des années 70

 

Le magazine américain a voulu en savoir plus sur le choix de la BO des Gardiens de la Galaxie. Et pour cela, Vulture est allé voir directement James Gunn, qui a expliqué vouloir d'abord, via la musique, aider le public à trouver sa place dans son long-métrage et avoir un point de repère auquel se raccrocher dans ce nouvel univers : Il y a de nombreuses planètes étranges, des paysages inconnus et le côté familier des chansons pop aide à rendre le tout plus acceptable.

 

Et pour plonger encore pus le public dans son film, Gunn a pioché dans les musiques des années 70 : des tubes de Marvin Gaye ou David Bowie, aux chansons connues de tous sans pour autant être identifiables aux premières notes, le réalisateur a savamment sélectionné les titres de sa BO : J'ai épluché les charts de Billboard des années 70. J'ai téléchargé plusieurs centaines de chansons, j'ai fait une playlist de 120 titres sur iTunes. Je les écoutais chez moi, parfois ça m'inspirait à écrire une scène autour d'une chanson. D'autres fois, j'avais une scène qui nécessitait une chanson, alors j'écoutais la playlist et tentait de visualiser celle qui sonnerait le mieux.

 

Des chansons entraînantes sur des scènes cruciales

 

Le choix de la musique a également été crucial pour appuyer tout le côté ironique et décalé des Gardiens de la Galaxie. Car quoi de plus déstabilisant qu'entendre, par exemple, résonner Ooh-Ooh Child lorsque les héros affrontent le méchant dans une scène cruciale ? Les chansons sont un peu plus ironiques dans ces cas là, mais peuvent aussi être considérés comme l'influence de la positivité de Meredith Quill qui resurgit sur Peter dans ces situations.

 

En tout cas le public espère une seule chose : que la mixtape No 2 de Peter Quill soit aussi géniale dans le second volet des Gardiens de la Galaxie, prévu pour 2017.

 

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