Black Storm

Synopsis

En une journée, la petite ville de Silverton est dévastée par une multitude de tornades sans précédent. Tandis que la plupart des gens cherchent un abri, d'autres se risquent à se rapprocher de l'oeil du cyclone pour tenter d'immortaliser en photos cet événement exceptionnel. Adoptant le point de vue des chasseurs de tempêtes professionnels, des amateurs d'émotions fortes et des habitants courageux de la petite ville, BLACK STORM plonge le spectateur au coeur du cyclone et de la nature déchaînée.

Critiques

L'avis de Le Parisien:

"Black Storm": Tous aux abris

 

La menace climatique étant ce qu'elle est, il était fatal que Hollywood s'empare sérieusement du phénomène des cyclones et des tornades pour scotcher à leur fauteuil les spectateurs en mal de sensations fortes. C'est le réalisateur de « Destination finale 5 », Steven Quale, à qui l'on doit aussi des effets spéciaux sur « Titanic » et « Avatar », qui fait souffler le vent de la catastrophe cet l'été.

 

 

Avec « Black Storm », il imagine qu'une méga tornade, de type F5 sur l'échelle de Fujita, soit un monstre de 3,5 km de large dégageant des vents à 350 km/h, s'abat sur la paisible bourgade de Silverton, dans l'Oklahoma, et aspire absolument tout -- voitures, forêts, toitures, avions, humains -- sur son passage. Le phénomène survient le jour de la remise des prix au lycée, alors que les ados sont rassemblés au stade sous la responsabilité de Gary, le sous-directeur, dont l'un des fils a lui-même disparu dans une usine désaffectée du coin avec son amie.

 

Un chaos total et hyper spectaculaire

 

Panique à bord. Toute la ville, déjà en partie détruite, est gagnée par une frayeur collective quand une autre tempête, encore plus ravageuse, est annoncée par les climatologues. Une aubaine pour Pete Moore, un « chasseur de tornades » un rien kamikaze qui circule à bord d'un engin blindé truffé de caméras, accompagné d'une jolie météorologue, afin de réussir à filmer, pour la première fois, dans l'oeil d'un cyclone géant...

 

Sur le strict plan des effets spéciaux, « Black Storm » en met plein la vue. Immeubles réduits en miettes, lignes à haute tension arrachées dans des gerbes de flammes, arbres déracinés qui atterrissent violemment plein écran, inondations dantesques, accidents et carambolages en rafales, déluges de grêle, le chaos est total et hyper spectaculaire. Jusqu'à cette flotte d'avions aspirés sur le tarmac d'un aéroport comme de vulgaires maquettes en balsa, une séquence du meilleur effet. Quant au tank blindé, baptisé Titus, censé arrimer au sol l'intrépide chasseur de nuages, il devient un personnage à part entière dont la destination finale vaut son pesant de ferraille.

 

Côté sensations, on est donc servi : le film propulse le spectateur dans un tourbillon de lessiveuse qui secoue sévère ! Et les tornades sont formidablement matérialisées, même si la manière dont les héros parviennent à résister à un zéphyr pareil laissera pantois les spécialistes de la météorologie. La bonne idée de « Black Storm », c'est d'avoir doté la plupart des protagonistes de mini-caméras, tels les deux adeptes de l'émission « Jackass » qui rêvent d'immortaliser la cata au plus près dans l'espoir de faire fortune sur YouTube. Ces protagonistes qui filment dans le film contribuent à l'impression d'être au coeur du cataclysme. En revanche, le discours philosophico-moraliste qui enrobe l'ensemble affecte sérieusement sa portée effrayante. Certes, il s'agit d'un blockbuster de l'été, mais ce happy end niaiseux tout de même... tous aux abris !

Un dispositif d'exception

Contrairement à ce que suggèrent les images de Black Storm, le tournage n’a pas eu lieu par un temps gris et pluvieux. Bien au contraire, la météo était clémente lors des enregistrements. L’équipe technique a donc dû créer la pluie par ses propres moyens : "C'est nous qui avons dû créer la pluie. L'essentiel du film a été conçu pour se dérouler sous des ciels menaçants. Et pourtant, en tournant en périphérie de Detroit, nous avons eu 25 journées ensoleillées sur 30 – exactement ce qu'il ne nous fallait pas !", déclare le réalisateur.

Et l’exercice n’a pas été facile à réaliser. Pour assombrir le ciel, la production s’est munie de grues de chantier de 36m de haut, chacune recouvertes de bâches permettant de cacher le soleil ou réduire sa luminosité. "On a assombri les éléments au premier plan grâce à cette ombre artificielle, pour insister sur l'atmosphère nuageuse, et tout ce qui restait éclairé par le soleil en arrière-plan a été confié au département Effets visuels."

Pour ce qui est de la création de la pluie, ce sont en réalité des machines à pluie (oui, apparemment cela existe) de près 30m environ, qui ont servi à arroser les acteurs, le tout, avec le concours de ventilateurs à même de souffler des vents à 150 km.

Le Making of...

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