The Strangers

de Na Hong-jin

Synopsis

La vie d'un village coréen est bouleversée par une série de meurtres, aussi sauvages qu'inexpliqués, qui frappe au hasard la petite communauté rurale. La présence, récente, d'un vieil étranger qui vit en ermite dans les bois attise rumeurs et superstitions.

Dossier de presse en anglais

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Critiques

«THE STRANGERS», EFFROI, SALES ET MÉCHANTS

 

Le film du Sud-Coréen Na Hong-jin cumule tous les excès dans un dynamitage du thriller pluvieux.

 

The Strangers débute sur une scène d’allégresse domestique : un père de famille se réveille aux aurores, surpris par un coup de fil du travail. Il se trouve qu’il est policier et qu’un meurtre a été commis mais sa femme, sa belle-mère et son adorable petite fille ne le laisseront pas quitter le foyer sans prendre son petit-déjeuner, alors il s’exécute, en toute légèreté. Nous sommes dans la Corée du Sud rurale, et il pleut des cordes, pourtant cet incipit n’est pas sans évoquer le préambule ensoleillé de Poltergeist et des flopées de films de maison hantée en famille qui ont suivi son succès (le calme avant que les esprits se mettent à frapper).

 

Policier nigaud.

A l’inverse des grands films d’épouvante américains des années 80 qui distillaient la terreur crescendo, par accroissement de phénomènes étranges, le troisième long métrage de Na Hong-jin joue brutalement du contraste et nous plonge dans l’horreur dès la deuxième scène, celle du meurtre (simple, double ou triple, c’est confus) auquel l’officier Jong-gu (Kwak Do-won) aurait dû se rendre fissa. Tout l’enjeu de The Strangers, que le spectateur renifle au bout d’un tiers du film comme un mauvais pressentiment, va consister à s’épanouir entre ces deux mondes, l’attendrissant et l’horrifique, puis à réduire peu à peu ce qui les sépare, enfin à les confondre totalement.

 

Pour peu, on y lirait presque un dynamitage de l’intérieur du thriller burlesque à la coréenne, ce genre feelgood et désespéré à la fois initié par Memories of Murder de Bong Joon-ho que l’enfant terrible Na Hong-jin semblait peu enclin à décliner. Mais l’auteur de The Murderer déploie une telle maestria à toutes les étapes de son récit que l’on comprend que son entreprise est bien plus complexe et originale. Thriller horrifique, épouvante villageoise, le film fait bien plus que glisser avec son héros, policier nigaud à la limite de l’inconséquence transformé en père martyre, vers l’horreur pure et la tragédie - il invente un nouveau genre dans le cinéma de genre, remarquablement souple et efficient, qu’il fait convulser à chaque retournement de situation d’un récit qui, en 2 h 30, a tout loisir d’en secouer des dizaines.

 

Quel phénomène étrange s’agite dans les montagnes touffues de la petite ville de Gokseong, qui fait s’entre-tuer ses habitants paisibles sans rime ni raison ? Pourquoi les meurtriers ont-ils tous des plaques de pustules sur le corps qui les font ressembler à des zombies ? Un «Jap» (joué par Jun Kunimura, bloc d’ambiguïté aperçu en Occident chez Ridley Scott ou Tarantino) rôde dans la forêt et agite les rumeurs les plus folles. Un chasseur du coin, peut-être imbibé de soju, dit l’avoir aperçu en tenue d’Adam en train de dévorer une biche morte à pleines dents. Une jeune fille un peu évaporée raconte l’avoir vu rôder dans les parages d’une tuerie. Dans la confusion de mystères, de superstitions et de potins, tout en vient à se valoir et l’Etranger devient le principal suspect.

 

Chaman.

A partir de là, le récit s’emballe. Flanqué d’un chaman paksu et d’un fils de prêtre, Jong-gu va tâcher de sauver les siens et précipiter ce qui était une enquête aux abords du surnaturel en film de possession délirant, entre The Wicker Man et l’Exorciste.

 

Jusqu’au bout, le récit en ébullition travaille à relancer le mystère du maléfice et de l’obstination du héros à blâmer le Japonais, comme si quelque chose d’un enjeu politique entre les deux nations s’y dissimulait. Comme dans les grands films d’épouvante de William Friedkin ou John Carpenter, c’est pourtant bien un Mal absolu qui est à l’œuvre, comme l’atteste la terrifiante scène de révélation finale qui dévoile à la fois la main derrière les crimes et la vraie nature métaphysique d’un des plus grands films fantastiques vus sur un écran de cinéma depuis très longtemps.

 

Libération par Olivier Lamm

Après The Chaser et The Murderer, le cinéaste coréen Na Hong-jin aborde l'étrange et le fantastique pour la première fois. Une approche nouvelle qui lui permet de sortir de la logique narrative établie par ses deux précédents (et excellents) films, tout en ringardisant instantanément la production horrifique actuelle. Avec cette investigation, il prend un malin plaisir à renouveler et détourner les codes des genres qu'il sublime. Après des années à subir divers films de possession incapables de se distancier de la figure de L'Exorciste et de la renouveler, The Strangers fait figure de choc tellurique.

 

Car si l'identité visuelle de Na Hong-jin n'a pas grand chose à voir avec celui de William Friedkin (exception faite de son indiscutable virtuosité), il embrasse ici une thématique commune aux deux auteurs, passionnantes quand elle est aussi formidablement inoculée au spectateur, à savoir une radiographie du mal. Loin de proposer une grille de lecture arrêtée schématique, l'abominable enquête qui va éreinter notre héros et faire de lui la marionnette d'entités mystérieuses est aussi implacable qu'imprévisible, changeant constamment de forme et d'enjeux.

 

Le film, conçu comme une embuscade retorse, se met en place petit à petit pour entrainer le spectateur vers une farce grotesque et onirique, naviguant entre chamanisme, christianisme et cinéma social coréen. Comme souvent dans la péninsule on retrouve un ton original qui oscille entre humour frontal et horreur radicale. Pour autant, The Strangers dépasse de très loin les attentes que le spectateur amateur de cinéma de genre coréen peut légitimement placer en lui, tant il s'évertue à pousser plus loin les codes, à pervertir les conceptions initiales de son public. Nous nous retrouvons face à un objet assez rare, qui recèle quelques séquences à l'intensité tout bonnement jamais atteinte précédemment sur un écran. 

 

En témoigne une séance de chamanisme/exorcisme littéralement démente, dont le bruit et la fureur nous pénètrent avec une intensité effroyable, pour mieux nous laisser pantelants, sans trop savoir si le métrage vient de nous libérer, ou de refermer sur nou sun ultime et terrifiant piège.

 

En résulte un récit capable de maintenir une pression surréaliste, confinant presque toujours à la pure hallucination, qui parvient à nous noyer dans une intrigues aux ramifications symboliques sont autant de voies dans lesquelles se perdre. Derrière ce scénario horrifique lorgnant vers le fantastique le plus sombre et tourmenté, c'est un portrait sociétal impitoyable que dresse Na Hong-jin. L'autopsie d'un corps social où chacun est manipulé, mais s'avère surtout le jouet de puissances insidieuses, dont le dessein échappera toujours à des victimes condamnées au désespoir ou à la folie.

 

D'une intensité presque inédite à l'écran, d'une rigueur narrative admirable, The Strangers fut indiscutablement un des grands chocs Cannois de 2016, et mérite d'être découvert en salles. 

 

 

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Na Hong Ji garde le rythme. Même aux commandes d’un thriller de 2h36, le réalisateur de The Chaser (2008) et The Murderer (2010) fonce sans relâche, tel un bélier bien cornu, dans les canons du cinéma de genre, pour en déboulonner tous les aspects les plus basiques : les formules ronflantes qui gangrènent les productions américaines, les ressorts attendus qui nous font caler au bout de 20min, les lectures de scénario balisées et sans équivoque qui creusent le vide de l’exploitation pure.

Dans une volonté extrême de plonger le spectateur dans les noirceurs opaques du cinéma horrifique, loin de la déliquescence urbaine de ses précédentes claques cinématographiques, le cinéaste adoubé par le Festival de Cannes (The Strangers vient d’y être projeté hors compétition), nous a concocté une sorte d’œuvre somme, qui évite de nous interpeller quant à sa pertinence. Ses étirements narratifs n’en sont ainsi tout simplement pas. Débarrassé des travers cités plus haut, l’auteur déploie psychologie, naturalisme, onirisme et action terrifiante, au sein d’une même œuvre à la complexité nébuleuse qui tend à l’extase de chaque instant, puisque, dans un travail de manipulation narrative constante, l’on ne sait jamais où il veut nous conduire, jusqu’au final paranoïaque, à l’ambiguïté extrême, qui reflète la richesse thématique à l’oeuvre (qu’elle soit sociale, religieuse, ou culturelle).

 

Dans une ambiance crasseuse dans laquelle évoluent des personnages de seconde zone, atypiques pour s’ériger en héros (un flic empoté nourri de façon exagérée par sa famille réduite à un gynécée, un chaman qui convie l’humour Z dans ses cérémonies…), The Strangers explore des pistes innombrables : le film est-il un polar machiavélique à la Seven ? Un revenge movie tortueux ? Une série B avec des macchabées « virussés » bien vivants ? Une version coréenne de L’Exorcisme ? Un pamphlet social sur le racisme de la Corée des campagnes ? Une charge contre la police engoncée dans ses rites de fonctionnaire ou contre la religion qui peine à distiller des explications quand elle est confrontée aux mystères du quotidien ? Tantôt comique dans sa présentation des caractères, tantôt naturaliste dans sa peinture provinciale, le film jongle avec les tons et les interprétations. Ainsi, le rationnel, le sacré et le surnaturel se côtoient sans jamais crier victoire, mais à chaque fois dans un climat d’angoisse et de terreur généralisé qui répond au doux nom de paranoïa.

 

Evidemment, toute la puissance du discours tient aussi pour beaucoup à la vivacité et surtout à la pugnacité de la réalisation, au montage paroxysmique, un talent inné chez Hong-jin Na qui, in fine, dans un torrent de violence glauque, absurde et parfois poétique, nous affirme qu’il était pas vraiment là pour rigoler. Message reçu. Digéré. Et adoré.

 

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Avec The Strangers, le motif qui plaçait déjà les deux premiers cartons au box-office de Na Hong-jin au-dessus de la sanglante mêlée du néo-thriller coréen gagne en complexité. Ce motif, c’est celui de la course-poursuite, entre deux ennemis se jurant un anéantissement mutuel. Cette rivalité meurtrière dans laquelle chacun abdique son reliquat d’humanité avait donné lieu à un saisissant diptyque de la violence – The Chaser et The Murderer – où des corps suppliciés s’abîmaient dans une gestuelle confinant à l’expressionnisme abstrait. En réinventant le dripping à l’arme blanche et à mains nues, ce tableau macabre ne cherchait pas seulement à provoquer la sidération. Ses lacérations rouvraient aussi les plaies encore lancinantes d’une péninsule tourmentée non seulement par le bellicisme imprévisible de la Corée du Nord, mais aussi par des relations diplomatiques toujours empoisonnées avec le Japon, puissance occupante jusqu’en 1945. Dans The Chaser, l’acharnement d’un serial killer contre des prostituées exhumait ainsi une mémoire coloniale hantée par le martyre des « femmes de réconfort », tandis que The Murderer racontait le périple d’un joseonjok, un de ces sans-grades coréens de Chine, qui traverse la mer Jaune pour s’improviser tueur à gages à Séoul.

 

Nihilisme en sous-bois

 

À tort ou à raison, c’est aujourd’hui un ermite nippon, bouc-émissaire d’un ressentiment historique, qui cristallise l’hostilité d’une communauté rurale victime de crimes abominables. Cette relecture hallucinée de l’affaire Richard Roman – ce marginal français désigné à la vindicte populaire pour le meurtre d’une fillette –, fait de sublimes paysages le terreau d’un panthéisme maladif qu’anticipait déjà la bestialité à laquelle s’abaissaient les antagonistes de Chaser/Murderer. Après les villes, qui prenaient en charge l’allégorie politique du récit, l’air de la campagne réussit plutôt bien à Na, moins soucieux cette fois-ci d’avilir les hommes que de restaurer le Diable sous sa forme primordiale. Dans le collimateur de Satan ? La police et l’Église, qu’incarnent ici, respectivement, un inspecteur d’une risible balourdise et un prêtre juvénile dont la foi se fissurera comme un vitrail étoilé. Deux arbres chancelants qui ne sauraient cacher la forêt d’incrédulité que cherche à embraser le pyromane derrière la caméra. Le primitivisme dans lequel verse désormais Na pare sa scénographie habituellement lugubre de flamboyances plastiques inédites, confirmant une affinité élective avec le champ du surnaturel. Elles culminent dans des transes chamaniques d’une vertigineuse intensité, où sorts et contre-sorts se répondent dans la frénésie d’un montage alterné et scandent l’affrontement que se livrent à distance des forces moins adverses qu’il n’y paraît. Entre maîtrise et dérèglement, The Strangers est donc constamment à l’affût du coup de grisou capable de pulvériser les figures imposées dans lesquelles ce cinéma menaçait de se pétrifier dès The Murderer.

 

Hors Satan

 

Cet objectif, Na le réalise en même temps qu’il le dépasse, piégé par la logique exponentielle qu’il s’impose sans relâche 2h36 durant. Il y a quelque chose d’un peu monstrueux dans cette boulimie de sous-genres et de registres qui s’empilent jusqu’à satiété, à l’image de ces mets que dévorent à intervalles réguliers le flic timoré chargé de l’enquête et son entourage : polar échevelé, ghost story, satire de mœurs, zombie survival, mélo familial, revenge movie…Malgré sa formidable vélocité, le film ne cesse de tanguer, tel un convive en surrégime au sortir d’un banquet. Filant la métaphore biologique jusqu’au bout, ce jeu de dupes égare le spectateur dans une intrigue labyrinthique où le Mal s’exhale à la manière d’un gaz toxique contaminant tout sur son passage. En chemin, il fait aussi écran à la lisibilité de l’ensemble, qui s’achève sur une surenchère de twists, dont l’un a toutefois le mérite de l’ouvrir à une poésie inattendue et de susciter, enfin, une émotion proche de celle ressentie devant les premiers Shyamalan. Trop tard : parti pour tutoyer les sommets, The Strangers succombe à son rêve icarien, parcouru de plans inoubliables et de visions johanniques, mais impuissant à redresser sa folle trajectoire.

Entretien avec Na Hong-jin

AlloCiné : Difficile de ne pas penser à L’Exorciste ou à Rosemary’s Baby, en voyant The Strangers. Etaient-ce vos films de référence ?

 

Na Hong-jin : Tout à fait ! Et même, je pense que ce sont précisément les deux films qui m’ont le plus influencés pour tourner celui-ci.

 

Considérez-vous The Strangers comme votre film le plus personnel ?

 

Dans mes films précédents, je parlais beaucoup d’agresseurs et du monde criminel. Mais, en prenant de l’âge, j’ai réalisé que je commençais à perdre beaucoup de mes proches. J’assistais de plus en plus souvent à des funérailles où l’on est amené à veiller, à passer des nuits blanches… C’est là que j’ai commencé à réfléchir à tous ces gens qui perdent leurs proches, et qui sont, eux aussi, des victimes. Et c’est en pensant à ces victimes-là et à leurs morts que je me suis dit qu’il fallait que j’en fasse un film.

 

C’est un film qui vous a pris cinq ans à concevoir, tout de même !

 

C’est que j’ai mis longtemps à définir quel était le coeur de mon film. Je m’interrogeais, pourquoi ces gens étaient-ils devenus des victimes? Et surtout, pourquoi cette idée m’obsédait-elle? Trouver une réponse à ces interrogations est devenu le moteur de mon film. Bien sûr, on connaît les conditions réelles qui amènent les gens à mourir. Mais moi, je continuais à me demander ce qu’il y avait au-delà de ça. Et c’est ça que je n’arrivais pas à saisir tout à fait, ou plutôt à justifier. Je me suis donc mis à enquêter auprès de religieux de toutes les religions en Corée. Je leur ai posé des questions sur la mort et sur ses victimes. Et ça m’a pris un temps fou de bien comprendre ce qu'ils me racontaient.

 

Dans tous vos films, le genre cache un grand thème. Partez-vous d’un thème vaste pour travailler une histoire particulière, ou plutôt l'inverse ?

 

Je pars toujours d’une petite histoire pour en faire quelque chose de plus général. En principe, je pars de presque rien, simplement de petites choses qui me séduisent. C’est quand je les observe de plus près que je comprends qu’elles portent en elles un sens qui les dépasse. C’est à partir de là que je travaille toutes les pistes qui me viennent à l’esprit. A partir de ce petit élément microscopique.

 

Les habitants de Goksung, le village dans lequel se déroule l’intrigue, sont tiraillés entre la religion, la superstition et le rationnel. Est-ce le constat plus général que vous faites sur la Corée du Sud ?

 

Oui, peut-être… En réalité, quand j’écrivais ce film, je pensais beaucoup plus à la Bible, et en particulier au Nouveau Testament. Après, j’y ai ajouté des éléments un peu plus complexes pour enrichir l’histoire.

 

Vous injectez beaucoup de moments de comédie dans vos films. En tournerez-vous une vraie, un jour ?

 

En fait, The Murderer a été un tournage extrêmement éprouvant et difficile pour moi. Depuis que j’en ai bouclé le tournage en 2010, je me dis qu’il faut que je fasse une comédie un jour ou l’autre. Et donc j’ai fait ce film-là, qui relève un peu de la comédie...

 

Dans chacun de vos films, il est très difficile d’empêcher le mal d'advenir. Vous êtes de nature pessimiste ?

 

Ce n’est pas forcément le mal. Disons plutôt que c’est tout simplement impossible d’altérer le cours des choses. C’est la vie. Il faut comprendre que Dieu n’est pas forcément synonyme de Bien. Il peut représenter beaucoup de choses. Parfois, il peut intervenir sous une forme plutôt maléfique. Je pense que Dieu est un être orienté vers le Bien, mais qui ne représente pas le Bien absolu, ni forcément le Mal, d’ailleurs. Dans le film, quand un malheur arrive, il y a ceux qui partent et ceux qui restent. Moi, je voulais donner la parole à ceux qui sont en vie et les consoler. Ce n’est pas vraiment une question de bien ou de mal. Ce film, par exemple, est porté par un père qui fait son maximum pour sauver sa fille. Et, quelle que soit l’issue de ses efforts, je voulais le consoler, lui dire : "Voilà, tu as fait de ton mieux, mais nous ne sommes que des êtres humains. Même si on subit tout ce qui nous arrive, toi, tu as été un bon père et tu n’as rien à te reprocher."

 

Devrons-nous attendre encore cinq ans avant de découvrir votre prochain film ?

 

Comment pourrais-je vous répondre? Je réfléchis, j’ai quelques idées, et comme toujours, j’attends qu’elles mûrissent...

 

Propos recueillis le 18 mai 2016 par Gauthier Jurgensen

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