Cemetery of splendour

Synopsis

Des soldats atteints d'une mystérieuse maladie du sommeil sont transférés dans un hôpital provisoire installé dans une école abandonnée. Jenjira se porte volontaire pour s'occuper de Itt, un beau soldat auquel personne ne rend visite. Elle se lie d'amitié avec Keng, une jeune médium qui utilise ses pouvoirs pour aider les proches à communiquer avec les hommes endormis. Un jour, Jenjira trouve le journal intime de Itt, couvert d'écrits et de croquis étranges. Peut-être existe-t-il une connexion entre l'énigmatique syndrome des soldats et le site ancien mythique qui s'étend sous l'école ? La magie, la guérison, la romance et les rêves se mêlent sur la fragile route de Jenjira vers une conscience profonde d'elle-même et du monde qui l'entoure.

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Critiques

Cemetery of Splendour est une plongée, un film où l’on ne fait que tomber : tomber amoureux, tomber de sommeil, tomber en pleurs. C’est également un film où, de ce premier geste contraint par la gravité, en naît un deuxième, celui de creuser : c’est le premier plan du film, des tractopelles y remuent la terre. On y creuse aussi la matière invisible dont sont formés les rêves, et pour cela, Apichatpong reste au sommet de ses aspirations à plonger le spectateur dans une forme d’hypnose à la fois électrique et d’une douce évidence. On pourrait d’ailleurs affirmer que Cemetery of Splendour ne raconte que cela : des soldats atteints d’une mystérieuse maladie du sommeil sont transférés dans un hôpital provisoire installé dans une école abandonnée. Jen (la fidèle Jenjira Pongpas) se porte volontaire pour s’occuper d’Itt, un jeune et beau soldat, et se lie également d’amitié avec Keng, une jeune médium qui utilise ses pouvoirs pour aider les proches à communiquer avec les hommes endormis. À l’instar du prochain film de Kyoshi Kurosawa, les vivants et les morts foulent la même terre, comme dans cette scène où deux déesses du Laos viennent annoncer à Jen que l’hôpital improvisé est construit sur un ancien cimetière de rois thaïlandais. Ceux-ci prennent d’assaut le corps des soldats endormis afin de rejouer leurs batailles d’antan. Révéler ce qu’on ne peut pas voir, voilà ce que fait Apichatpong en grand chaman du cinéma d’aujourd’hui. Une scène parmi d’autres est symptomatique de sa capacité proprement extraordinaire à lever un voile sur l’invisible du monde : Keng, dont l’esprit est possédé par l’âme d’Itt, elle-même possédée par un roi – entrelacement d’identités au carré – fait visiter à Jen le palais souterrain et ses vastes couloirs à même la jungle qui se révèlent sous nos yeux être un portail vers d’autres couches de réalité grâce aux pouvoirs des mots et de l’écoute.


Objet politique, Cemetery of Splendour l’est aussi mystérieusement et pleinement. On connaît le rapport de méfiance légitime qu’Apichatpong a envers le gouvernement de son pays : en mai 2014, une junte militaire a renversé le gouvernement et amorcé des réformes constitutionnelles autoritaires. Voir dans son film des soldats endormis n’est qu’un premier indice de la charge que mène le cinéaste thaïlandais qui glisse dans l’esprit du spectateur que toute cette opération d’endormissement généralisée serait une opération du pouvoir politique. Y habite également l’idée que ce n’est que dans nos rêves que peuvent aujourd’hui se réfugier les puissances de la fiction, qu’on ne peut plus raconter d’histoires dans cette réalité oppressante qui nous entoure et que peut-être la vraie vie, et donc le cinéma, se situent ailleurs que sous nos yeux, comme cette cellule qui se déplace dans le ciel au détour d’un plan hallucinogène. Au-delà de cette image, il faudrait dire également la solide fixité des plans du Thaïlandais, pareils à une mare de songes où, par le croupissement du réel, des couches d’imaginaires s’y superposent progressivement. Qui a déjà fait d’un plan d’escalators, grâce à un fondu enchaîné sidérant, un chemin vers le grand sommeil de nos armées ? On ne sait pas, mais il faut reconnaître à Apichatpong la douce puissance inébranlable de son cinéma, son audace souveraine et son amour pour les récits de maladie tropicale.


Critikat

LES BEAUX ENDORMIS

A la fois brûlot politique et conte mystique, le somptueux dernier film du cinéaste thaïlandais Apichatpong Weerasethakul raconte l’histoire de soldats frappés d’une étrange narcolepsie.


On en revient toujours à ce manifeste définitif glissé en 1973 entre les draps sales de Jean-Pierre Léaud dans la Maman et la Putain : «Les films, ça sert à ça, à apprendre à vivre, à apprendre à faire son lit.» Cinq ans après la palme d’or de rêve adjugée par Tim Burton et son jury à son Oncle Boonmee et son cortège magnifique de spectres et autres singes au regard carmin, le nouveau film du Thaïlandais Apichatpong Weerasethakul, Cemetery of Splendour, applique le commandement eustachien presque à la lettre. A ceci près que s’il s’agit ici beaucoup de literie et d’apprentissage, c’est une éducation à l’éveil et à l’assoupissement qui s’y prodigue. Une éthique d’existence vertébrée par la nécessaire circulation, aux contours indécis, entre la rêverie et la veille, la conscience et son sommeil, dont l’ultime injonction serait pourtant d’ouvrir absolument les yeux.


Mais entre les froissements de plis et replis de ses songeries d’une insondable profondeur méditative, et à la mesure de la tristesse et la colère du cinéaste à voir son pays être soumis à nouveau à la loi martiale d’une junte militaire depuis un an et un énième coup d’Etat, le film se révèle aussi une manière sans équivalent connu de satire politique à visage placide - le brûlot politique le plus doux qui soit.


Jambe trop courte

L’air et la liberté raréfiés de sa Thaïlande contemporaine, où il ne circule plus guère entre sa résidence rurale dans le Nord, dans la province de Chiang Mai, et la capitale, Bangkok, que lorsqu’il y est contraint, ont inspiré à Weerasethakul un décor quasi clos, d’une insularité sans rivages discernables, duquel personnages et récit ne sauraient plus s’affranchir à la seule force des fantasmagories, des passions et des maladies tropicales. Si bien que les dérives magnétiques de Cemetery of Splendour peuvent sembler plus confinées, et d’une luxuriance moins éclaboussante au regard des films précédents, mais celui-ci n’en est pas moins beau pour autant.


Un calme encerclement, presque un état de siège qui ne dirait jamais son nom, préside ainsi à la vie d’une petite commune rurale de la région d’Isan, où règne désormais un grand désordre des âmes et des esprits. C’est là aussi qu’a grandi l’actrice fétiche du cinéaste, Jenjira, et où un personnage qui paraît son double fardé de presque aucune fiction revient un jour à pas dolents, claudiquant sur sa jambe trop courte. Déjà ravagés par d’importantes crues du fleuve Mékong, les décors de ses souvenirs d’enfance se sont mués en un vaste hôpital-dortoir où l’on entrepose les carcasses assoupies de soldats frappés d’un mal mystérieux et dont l’armée ne sait plus que faire, comme évanouis dans un sommeil sans fin infusé de cauchemars. Une jeune femme spirite, qui est peut-être aussi une espionne, douée du pouvoir de visiter les songes et les vies antérieures de ces beaux endormis, retisse inlassablement le lien entre eux et des proches dont les questions toujours très triviales procurent au film quelques-uns des gags tendres qui le scandent - «Est-ce qu’il aime le carrelage ? On agrandit la cuisine», «Combien de piments voudrait-il dans sa soupe de bambou ?» ou encore «Je sais qu’il a une maîtresse, si vous voulez bien trouver dans son esprit où il la cache». Non loin, les pelleteuses et grues du gouvernement forent sans relâche les terrains alentour, à la recherche d’on ne sait trop quoi, sans jamais donner signe de trouver quoi que ce soit - la splendeur gît partout ailleurs.


Plans d’illusionniste

Et tandis que l’on essaie d’apaiser le coma intranquille des soldats à force d’appareillages étranges aux halos chatoyants, Jenjira s’entiche de l’un d’entre eux, qu’aucune famille ne visite et auquel elle prodigue ses ablutions jusqu’à ce qu’un jour il ouvre les yeux et la surprenne, tout à la douceur de ses caresses. Se noue alors un lien balsamique entre la femme âgée, qui se rêve une jeunesse éternelle malgré le supplice que lui inflige sa jambe malade, et celui qu’elle rêve en fils adoptif, à la conscience toujours suspendue à un va-et-vient entre éveil et nouvelles crises de narcolepsies, parfois très drôles lorsqu’il choit soudain au milieu d’une phrase ou de son assiette. Leurs promenades et échanges très dialogués se déploient dès lors sur le fil de l’ivresse lentement décantée du film à se réinventer de scène en scène, de la science-fiction lo-fi à l’excavation historique, du documentaire sur la mémoire de son actrice au conte mythologique, où palpite l’attention constante du cinéaste, dans la confection de ses plans d’illusionniste, au battement alangui de nos regards.


Le montage opère d’ailleurs la liaison limpide des gisants somnolant sous les halos et d’une salle de cinéma, miroir d’une condition de spectateur soumis aux songes de la lumière projetée sur l’écran. Entre les magnifiques vues de la pénombre teintée du dormitorium, trouées de perspectives surcadrées de la lumière pâle qui tombe sur la végétation environnante comme autant d’écrans offerts aux divagations des esprits, s’infiltre des visions opaques ou naïves, propices à quelques autres collures fulgurantes, parfois au sein d’un même plan - comme lorsque l’on voit l’infiniment petit d’une forme protozoaire voguer sur la toile tendue du ciel comme si elle cherchait à recouvrir le soleil.

Peaux mortes

De tels raccords peuvent surgir tour à tour des croyances anciennes, des mythes oubliés, des déesses en chair et en os qui croient savoir que l’esprit des soldats reste captif des guerres éternelles que se livrent sans repos d’anciens rois. Jusque dans les moindres vacillements d’un réel frémissant qu’il embrasse, le film dépeint un monde hanté par tout ce qui le sédimente en d’indémêlables strates de violence et de beauté. Mais cela sur le mode paisible, à l’image de la relation entre Jenjira et la télépathe, d’une éducation sensuelle. Auscultant tout ce qui s’échappe de la matière et des corps (merde, pisse, peaux mortes et aventures de l’esprit) jusque dans le nouvel ordre relationnel d’un monde où l’on s’aime par Skype et où l’on peut se rêver toujours plus jeune que ne le sont nos artères, la caméra d’une souveraine tendresse de Weerasethakul dérive de balades à la lisière de la conscience en expériences de transsubstantiation - quand l’esprit du soldat possède le corps de la jeune femme pour montrer à Jenjira quelles splendeurs enfouies hantent encore les vestiges qui l’entourent -, pour y édifier son royaume meurtri d’hypersensibilité. Celui d’un cinéma d’hypnose et d’envoûtements très purs, empreints d’aucune solennité, dont les travellings sont une affaire de voyance et les compositions sophistiquées une entreprise psychédélique au sens le plus noble : elles ne sont là que pour donner à soupçonner, percevoir un refuge de mondes invisibles. Et nous apprendre à y faire notre lit.


Libération par Julien Gester

Sommeil et politique, Apichatpong Weerasethakul nous parle de son dernier chef d'oeuvre

Entretien avec Apichatpong Weerasethakul, chaman de l'image

Depuis presque vingt ans, sept films et de nombreuses installations d’art contemporain, le réalisateur thaïlandais Apichatpong Weerasethakul lave le regard des spectateurs contemporains au gré de son univers gracile, atmosphérique et sensuel. Après avoir reçu la Palme d’or à Cannes en 2010 pour Oncle Boonmee (celui qui se souvient de ses vies antérieures), le quadragénaire est revenu au Festival en 2015 dans la section Un certain regard, présentant l’essentiel et magnifique Cemetery of Splendour. Un film où les fantômes sourient aux vivants, où les princesses lèchent les blessures des éclopés, où la nuit envoûte… L’occasion d’évoquer avec lui les bases de son cinéma et son désir d’ailleurs


Numéro : Par leur structure et leur douceur, vos films sont des baumes pour nos yeux. Cemetery of Splendour se passe d’ailleurs dans un hôpital où une femme tient compagnie à des soldats victimes d’une étrange maladie du sommeil…

 

Apichatpong Weerasethakul : Dans mon cinéma, je cherche à trouver un remède à la confusion et à la folie. Mais je ne suis pas sûr d’avoir une solution à proposer. Il est difficile de faire la part des choses entre nos rêves et nos désirs, de comprendre ce qu’est la réalité. Souvent, nous avons vraiment envie de nous réveiller, mais nous en sommes incapables. C’est ce qui se passe dans Cemetery of Splendour, avec tous ces soldats endormis… Ils sont enfermés, comme nous sommes tous enfermés. Je ne pense pas qu’il faille se débarrasser de nos désirs, mais on peut se faire à l’idée que les combler s’avère très difficile… Le film parle aussi de cette déception. On espère des choses qui ne s’accomplissent pas. Le personnage principal, cette femme un peu âgée, essaie de lutter. Elle veut maintenir l’état de rêve dans lequel elle a été plongée par la fréquentation des dormeurs…

 

 En quoi ce film est-il particulièrement personnel ?

 

D’abord, j’ai tourné dans ma ville. Ensuite, je parle de ma frustration liée au fait de vivre en Thaïlande aujourd’hui. Je voulais que ce film soit le dernier que je tourne dans mon pays. C’est pourquoi Cemetery of Splendour est important. On peut y ressentir de la colère, mais elle est d’abord dirigée vers moi-même. Je m’en veux un peu de la façon dont je vis mon existence d’artiste. Il y a beaucoup de choses dont on ne peut pas parler en Thaïlande. Pour l’instant, je me contente de mettre en scène une forme de suffocation, que l’on voit bien dans ce film. Je me sens si triste. Le climat politique affecte notre liberté d’expression et cela empire depuis que je me consacre au cinéma – une vingtaine d’années. L’armée a pris les commandes du pays depuis mai 2014 et nous vivons sous une dictature. Beaucoup de sujets nous sont interdits. Cela fait rire et cela rend fou.


Votre cinéma est politique, mais pas à la manière naturaliste que l’on trouve en Europe, chez les frères Dardenne par exemple.

 

La politique n’est pas forcément la revendication frontale. Ce film est joyeusement suffocant. Vivre en Thaïlande, c’est comme ça. Parfois je me sens si bien avec les gens, la vie est facile. Mais quand on pense à certaines choses… Avec Cemetery of Splendour, je viens de réaliser un film d’adieu expliquant qu’on ne peut pas contrôler la réalité. Dormir, comme les personnages de mon film, est une façon d’y échapper. Mais cela n’a rien de passif. Pour moi, la veille, le sommeil et les rêves sont autant d’états de conscience… La vie éveillée, la vie rêvée et le cinéma représentent trois mondes que je veux réunir. J’essaie d’ouvrir les yeux au maximum quand je tourne, comme le personnage principal dans le dernier plan de ce film : elle observe des enfants en train de jouer, les yeux écarquillés. Mais, a contrario, le sommeil m’intéresse depuis longtemps, en tant que motif cinématographique de l’évasion. Il y a un pouvoir du sommeil.


Pourquoi le sommeil vous intéresse-t-il ?

 

Dans l’installation Primitive Project présentée en 2009 au musée d’Art moderne de la Ville de Paris, j’abordais déjà l’idée de sommeil en lui donnant une dimension politique, en lien avec mon village natal, la présence de l’armée. Puis j’ai filmé mon petit ami en train de dormir… Et aussi, le sommeil a toujours, pour moi, un rapport avec le cinéma. Quand on rêve, on va au cinéma, d’une certaine manière… Selon les scientifiques, il existe quatre stades du sommeil, et ces quatre stades forment un cycle complet. J’ai appris que chaque cycle dure environ 90 minutes, soit la durée d’un film. Alors je me suis dit que la forme du cinéma venait des besoins biologiques liés au sommeil. Le cinéma est un dérivatif au rêve.  


Dans ces conditions, l’idée de narration se transforme forcément.

 

J’essaie de faire se rencontrer le fantasme et la réalité. Souvent, mon cinéma ne part pas vraiment d’une histoire, sauf ici – il y a vraiment eu des soldats atteints d’une maladie du sommeil dans un hôpital de campagne. Je prends le récit comme un élément parmi d’autres. Pour moi, les mots et les dialogues sont des bruits, à la même hauteur que les chants d’oiseaux, et il n’y a pas d’échelle entre les événements dans une narration. Cela vient de loin. J’ai grandi dans la clinique de mon père. J’ai été fasciné par les gens, leurs maladies si diverses, leur manière d’aller et venir… C’est ça, pour moi, raconter une histoire aujourd’hui : non pas aller d’un point A vers un point B, mais se faire le témoin d’allées et venues… C’est de cette manière que nous rêvons, d’ailleurs : on se raconte d’abord une histoire puis on se tourne vers d’autres personnages, qui surgissent… Dans les films hollywoodiens, les héros font des rêves incroyables, mais ce ne sont que des représentations. Nos rêves sont très normaux, à la base. Leur logique est plutôt symétrique… S’il y a des monstres dedans, c’est que nous sommes influencés par le cinéma !


On dit souvent que vos films sont hypnotiques. Est-ce un mot que vous revendiquez ?

 

Absolument, oui. Mais peut-être pas de la façon dont vous l’imaginez. Je fais le lien entre l’hypnose et la Thaïlande, un pays où la propagande est très importante. J’ai reçu une éducation particulière, on m’a fait croire des choses. En ce sens, j’ai été hypnotisé, notamment par rapport à l’histoire de mon pays. Donc, c’est quelque chose de négatif… Sauf que l’hypnose, vous avez raison, c’est aussi le cinéma. Peut-être que le cinéma nous venge des mauvaises hypnoses…


Si Cemetery of Splendour est le film d’un adieu à la Thaïlande, qu’allez-vous faire maintenant ? Partir ? Vous consacrer à votre travail de plasticien ?

 

Quand je développe un film, certaines idées dérivent et deviennent des installations. Mais l’art est un animal différent du cinéma. Avec le cinéma, les spectateurs sont passifs, alors que dans l’art, ceux-ci se promènent et sont attentifs pendant deux minutes, tout au plus… Pour l’instant, je me dirige davantage vers un film… Ces dernières années, j’ai pas mal voyagé au Pérou, au Brésil, au Mexique. Les Mayas, les Incas… tout cela m’a ramené vers mon enfance, quand je lisais sur le sujet. D’un certain point de vue, mon appétit pour le cinéma m’a été dicté par ces lectures qui m’ouvraient à un monde fantastique. Je vais séjourner au Yucatán et écrire un projet artistique qui me permettra de développer un film. Enfin, je l’espère.

 

 

Cemetery of Splendour d’Apichatpong Weerasethakul. Sortie le 2 septembre.

 

 

Propos recueillis par Olivier Joyard

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